Extrait du journal

Le Centre, qui touche à l'Ouest et au Sud; renfermant entre autres, l'Illede-France, la Bretagne, la Vendée, la Saintonge, la Touraine, le Berry, le Périgord, pourra conserver une certaine autonomie, sa langue propre, ses institutions républicaines et même son administration, pourvu que cet état soit compatible avec la dignité de Empire et de son organisation économique. Toutefois, il y aura lieu de répandre graduellement la langue allemande, mais d'une façon discrète, surtout au début. En Bretagne, dès le commencement, on remplacera le français par le breton! Il va de soi qu'une telle politique ne s'inspirerait ni d'un pouvoir axbitraire. ni d'un sentiment de faihlesse ou de bienveillance c'est que nous ne saurions tout entreprendre à la fois. Quand à la masse des non-Germains qui peuplent l'Est et le Sud, comme ils touchent à la frontière, il n'existerait pour eux aucune époque ou période transitoire. Au lieu de préparer la colonisation allemande on la développerait immédiatement, d'abord parce qu'il serait imprudent de souffrir dans cette partie de l'Empire des éléments d'un* autre race qui, à l'occasion, pourraient nuire, et qu'enfin, par la colonisation du Sud nous ouvririons un chemin sur la presqu'île pyrénéenne, laquelle nous mettra en communication avec l'Amérique méridionale, qui deviendra de même un membre du nouvel Etat mondial....