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Extrait du journal
conserves forment les trois quarts de l'alimentation américaine. Le droguiste, seul, est original. On y vient déguster des glaces savoureuses avec accompagnemec, de sauces à i'érable, au fudge, à la guimauve, on y achète des produits photographiques, des cartes postales, des timbres, des stylos, des bonbons, de la parfumerie, des cigares, et aussi, car il faut bien tout de même, des remèdes. Les écoles, pourvues de larges ter rains de jeux, sont en bois ou en brique, routes mixtes. Les hôtels, restaurants, salons de thé étalent une réclame tapageuse, et heurtent les couleurs sans aucun souci d'harmonie. Quant aux boucheries ou boulangeries, elles n'existent pas. Tout le marché se faisant par téléphone et livraison à domicile, on juge Inutile d'exposer sur la voie publique des morceux sanguinolents de boeuf ou de veau, et la glacière de l'épicier les abrite. Le pain, petit et léger, ne sert guère que pour les toasts du petit déjeuner on l'achète aussi chez l'épicier....Espace abonnés
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