Extrait du journal

Certes, M. Mac Donald a le plus grand intérêt à trouver une solution qui maintienne à la fois les intérêts anglais et l'entente avec la France car il n'a pas derrière lui une majorité compacte et solide s'il ne réussit pas, il est condamné, mais s'il réussit trop, au gré de l'opinion britannique, il est également condamné. La liberté de ses mouvements est étroitement limitée il a subi dernièrement son septième échec aux Communes et sa vie ministérielle serait brève le jour où il irait à l'encontre de la tradition nationaliste des bumaux du Foreign Office, qui représentent l'opinion moyenne des vieux partis anglais. D'autre part, il lui faut ménager les passions germanophiles et pacifistes de ses amis socialistes et pacifistes anglais. Sa sagesse personnelle est mise à une rude épreuve il risque de se trouver entre deux selles et. par terre. La presse anglaise, ces jours-ci, est très curieuse à suivre. La Conférence des Chequers lut avait semblé un grand succès pour la politique anglaise qui croyait voir déjà la France contrite, renonçant à l'occupation militaire et économique de la Ruhr. Mais les entretiens de Paris lui parurent un échec M Herriot reprenait l'avantage et la direction. C'est sous l'influence de ces craintes que s'est ouverte, le 16 juillet, la Conférence. Qu'on n'aille pas au moins, puisqu'on a amené la France à accepter le rapport des experts, lui faire des concessions (puisqu'on la tient, il faut qu'elle confesse qu'elle a eu tort d'agir seule. d'occuper la Ruhr, de saisir et d'erploi«̃r fructueusement la Ruhr il faut qu'elle rpstr h lu merci de la politique anglaise qui aura les initiatives et qui. par sa créance sur 1-»* Etats continentaux naguère ses alliés, tiendra l'Europe sous sa dépendance....