Extrait du journal

Le Tcmps qui, en sa qualité de journal bourgeois, trouve très légitime que les commerçants et les industriels qu'elle dérange s'ingénient, par tous tes moyens, à mettre en échec la loi sur le repos hebdomadaire, le Temps, peu soucieux des préceptes de la logique, ne veut pas admettre que l'épiscopat français refuse de plier l'Eglise aux exigences abusives de la loi dite de « séparation ». Quand les intérêts et les privilèges du patronat sont en cause, notre confrère s'agite et réclame c'est l'arche sainte sur laquelle il ne faut pas que l.'Etat porte une main sacrilège. Mais s'il ne s'agit que des libertés de la société religieuse et des protestations de la conscience catholique, ce n'est pas assez pour que le Temps s'émeuve. Ou plutôt, s'il s'émeut, c'est contre les insoumis et les imprudents qui, pour si peu de chose, n'ont pas craint d'entrer en conflit avec les pouvoirs publics. Vive la patronat qui défend ses bénéfices mais malheur à l'épiscopat qui prétend conserver son indépendance 1 Que le clergé veuille bien réfléchir, s'écrie, pour conclure, l'austère journal il sert de jouet aux passions antirépublicaines 1...