Extrait du journal

Aussi, pendant que nous oontinuons à transporter.en Espagne, en Italie, les produits de notre pêche par des moyens très croûteux et surannés, les autres vendeurs et pécheurs, utilisant, en commerçants plus avisés, les réseaux de chemins de fer, les canaux, bref les moyens de transport normaux, arrivent avant nous sur les quelques marchés de l'Europe qui nous restent ouverts, nous concurrencent et nous enlèvent à chaque champagne nouvelle notre clientèle qw s'émiette et se réduit de plus en plus. Et cela leur est d'autant plus facile que Norvégiens, Anglais métropolitains ou Anglais de Terre-Neuve, Canadiens, Américains, tous grands pêcheurs comme nous, ignorent toutes les nombreuses difficultés que nous devons surmonter. Ils ne font pas ces dures traversées qui nous demandent 30 à 40 jours à l'aller, 15 à 20 jours au retom, Ils n'encourent ni les frais, ni les risques de ces longs voyages....