Extrait du journal

A côté, des bataillons, escadrons, batteries et servic:s qui constituaient l'Armée du Rhin, il y avait, dans les territoires occupés, plusieurs milliers de familles françaises, familles d'officiers et de sous-officiers, familles de fonctionnaires, familles de négociants, plusieurs milliers de jeunes gens et d'enfants français. Notre pays avait ouvert, sur la rive gauche du Rhin allemand, le nombre voulu d'établissements d'instruction écoles primaires, cours secondaires (à Coblence, Trêves, Landau), .lycées (à Mayence), une école de commerce (à Mayence aussi) et un Centre d'Etudes germaniques (encore au chef-lieu, Mayence), rattaché en partie à l'Université de Srasbourg et que dirigeait un professeur éminent, M. Spenlé. Dans ce petit établissement d'enseignement supérieur, chaque année, quelques dizaines d'officiers, désignés par le ministre de la Guerre, venaient approfondir leur connaissance de la langue allemande et de l'Allemagne, et des étudiants et étudiantes étaient préparés, comme en France, aux examens pour la licence d'allemand....