Extrait du journal

Le Brix et Mesmin ayant sauté en parachute, je décidai de planer aussi longtemps que possible pour essayer de sauver, à tout prix, l'appareil avec lequel nous avions établi plusieurs records mondiaux. L'avion descendit sur des sapins qui, heureusement, amortirent sa chute. J'allai donner de la tête dans l'étanson et restai étourdi. Si mon bel appareil n'avait pas été métallique, je ne m'en serais pas tiré à si bon compte et peut-être eut-il fallu me creuser une tombe. Si, d'autre part, l'arrêt du moteur ne s'était produit que deux heures plus tard et si, par conséquent, la nuit avait été moins profonde, j'aurais pu atterrir dans un champ tout proche et sauver l'appareil. Le carburateur était transformé en glaçon. e Telle est la cause de l'accident. Si nous avions pu réussir à sortir du brouillard, nous serions certainement arrivés à Tokio le 16 juillet....