Extrait du journal

C'est le débat, bien connu déjà, et lui date de 1873, depuis l'apparition Je la c Nation armée p de von der Goltz, entre le nombre et la valeur entre la foule, la cohue, pourvue j'engins qu'elle connaît à peine, sans esprit militaire, sans véritable cohésion, capable d'élan, peut-être, mais encore plus sujette à la panique, et, l'autre part, quelques robustes légions aguerries, parfaitement instruites, aptes à utiliser, avec autant d'intelligence que de sang-froid, un matériel compliqué, endurcies à la fatigue et toujours prêtes à opposer aux surprises c le calme des vieilles troupes ». Que de fois cette antithèse s'estelle manifestée, dans les vingt siècles qui séparent Marathon, Cunaxa et Arbelles de Rivoli, d'Héliopolis, de Marengo (1)...