Extrait du journal

Il y a donc entre eux ce Désert de l'Amour, où nous entraîne Mauriac, pour s'y livrer à des méditations un peu trop voluptueuses, comme celle qu'on prête à Thaïs. Il y a ces sables altérés du désir, dont aucun moment de volupté n'étancha la soif et où l'on enfonce sans avancer, vers un bonheur de mirage. Il y a cette damnation par avance des chamois dont Sisyphe et Tantale étaient les images païennes, et, pour tout ùlre, entre les âmes qui se cherchent, il y a l'obstacle délicieux et infranchissable des corps. C'est ce que Mauriac nous fait fortement sentir, c'est par là que ses mmans se distinguent de la tourbe des romans d'amour, c'est en cela surtout qu'on les reconnaît pour d'inspirntini...