Extrait du journal

J'étais parmi les délégués à ces Conférences à Berlin, il y a exactement cinq ans (Noël 1929). Je puis attester et je publierai, s'il y a lieu, des documents d'abord qu'une renonciation formelle à toute revendication sur l'Alsace et la Lorraine fut publiquement proclamée et enregistrée ensuite que tout recours à la guerre comme moyen de politique nationale fut répudié par les représentants des' Associations allemandes. Nos interlocuteurs n'abandonnaient point, certes, l'idée d'une révision du traité de Versailles. Mais ils n'envisageaient en aucune manière cette revision par la force. Ils l'attendaient de la diplomatie et du temps. Ils se préoccupaient presque exclusivement d'ailleurs, à cet égard, du couloir de Dantzig, du problème autrichien et de l'obtention de quelques colonies où se déverserait la Jeunesse. Bien entendu, il n'était nul->< leqtent question du réarmement du Reich ni le Centre allemand, ni la Soclaldémocratie, ni les Syndicats ne furent jamais militaristes les budgets, alors, ne portaient point, pour l'armée, tes sommes énormes qui y ont figuré depuis 1931. De tout ceci. M. Wladimir d'Ormesson, dont on connaît la clairvoyante prudence, et qui était présent à ces entretiens, pourrait porter témoignage....