Extrait du journal

au jour de la victoire, la France nous ipparaitra toute éclatante de gloire et de beauté, mais couverte de blessures. Ces blessure*, il faudra les guérir. Il faudra relever des ruines, secourir d'innombrables misères, liquider le passif écrasant du plus terrible conflit que le monde ait jamais connu et, en même temps, faire face aux nouvelles dépenses qu'exigera la reconst.itution de nos forcer dans tons les domaines de l'activité nationale. Ce sera la paix, mais ce ne sera point le repos. On le répète de l~s côtés une lutte ardente, âpre, acharnÉe nous attend, cette redoutable bataille économique dont les résultats seront de telle importance que l'on peut dire que le bonheur ou le malheur des peuples, et leur santé même, dépendront rigoureusement de la somme d'intelligence et d'énergie qu'ils sauront v dépensier. Là.-dessus, tout le monde est d'accord et les écrivains, les économiste?, les hommes politiques qui proclament avec insistance la nécessité d'une réorganisation profonde de l'industrie cl du commerce fiançais ceux qui attribuent, dans la société de demain, au producteur, au technicien, à l'ingénieur, l'homme d'affaires, un rôle de tout premier plan, prêchent des convertis....