Extrait du journal

En politique extérieure, il fut d'abord un peu rude, et, sur le plan des relations internationales, il se plut à conserver certaines armes qui, peut-être, ne produisent plus aujourd'hui l'effet qu'elles déterminaient hier. Ses défiances ^'expliquaient, du reste, par la OnS^qœ pfiîsiéùw' partis débuche avaient apportée à sacrifier des garanties essentielles de nos droits et des valeurs d'échange qu'il ne fallait pas abandonner sans conditions. Car il y a des politiciens démagogues qui se jettent à corps perdu dans les bras de l'étranger, et qui paraissent parfois vouloir liquider la guerre dans le désordre, dans le hasard, dans une sorte d'anarchie sentimentale. M. Poincaré a commencé par réagir fortement, sans nuances, contre ce dangereux état d'esprit. Puis, il a vu qu'il fallait éclairer, canaliser, hiérarchiser en quelque sorte les désirs de paix du peuple français et, d'accord avec M. Briand, il en était venu à une conception de la technique internationale, dont il aurait assurément s'il avait pu s'y rendre loyalement défini à La Haye les principes et la méthode....