Extrait du journal

Des alliances politiques inattendues Est-ce le sentiment de cette irréductibilité, qui amène aujourd'hui M. Mussolini à ne plus traiter en adversaires les partis, contre lesquels il se dressa lors de sa marche sur Rome t Car c'est là le point le plus intéressant de l'évolution la laquelle le dictateur semble aujourd'hui obéir. M. Mussolini, qui, au milieu d'avril dernier, en provoquant la démission des membres de son gouvernement, appartenant au parti populaire, proclamait que l'heure était venue pour le Fascisme de faire sa seconde Révolution, en gouvernant lui-même et lui seul. et qui laissait annoncer, comme imminent le projet d'une nouvelle Constitution, vient de faire savoir aux représentants du parti libéral et du parti de la démocratie sociale (une variété de l'ancien parti radical) qu'il est pr« à étudier avec eux les termes d'un accord pour s'assurer d'une façon stable. leur collaboration. Et il a déclaré aux premiers qu'il n'a plus aucune Intention de toucher la Constitution existante. En même temps, 11 a ordonné la dissolution dos corps milicien fascistes, chargés de la uolice des chemins de fer; et Il fait procéder maintenant à l'expulsion des fascl, des fascistes, les plus compromis dans les polémiques actuelles. La crise du Fascisme aboutirait-elle A la fin de l'Intransigeance fasciste et au retour au système du collaborationnisme ministérlel 7...