Extrait du journal

« Foyer conjugal vie familiale », t maternité » quels mots riches de sens, rayonnants de vérité et de réalité, évocateurs de la poésie la plus humaine, la plus uiverselle et la moins chimérique, mots forts et émouvants, qui reIfcntiaseot à nos oreilles tout vibrants d'une sonorité traditionnelle et divine, et qui semblent toujours et sous tous les tieux comme imprégnés de bonheur Que sont-ils pourtant, que deviennent les beautés et les@bontés, individuelles et sociales, qu'ils étiquettent et qu'ils expriment, si la femme est une négligente ou une ignorante, si elle ne connaît pis ou ne connaît plus son magnifique t;t -difficile métier de femme, si la tache qui lui incombe à chaque heure de chaque jour la dépasse et 1 écrase ? Tel est le début de l'avant-propos de M. Jean Brunhes, au volume de rapports publiés avant le Congrès d'Enseignement Ménager tenu à Fribourg en Suisse -les 29 et 30 septembre. Il nous laisse entrevoir qu'à coté du foyer conjugal où la valeur, la vertu et le savoirfaire de la femme entretiennent une atmosphère de bien-être et de bonheur, il existe des foyers où la femme est inférleùre à sa tâche, où la mauvaise tenue du ménage entraîne toutes sortes de désordres, que le mari abandonne pour le cabaret, où la tuberculose s'installe en maîtresse et où les enfants meurent en bas-ûpe faute de soins intelligente....