Extrait du journal

f L'initiative généreuse et hardie du président Roosevelt vient enfin de porter ses fruits. Battue sur terre et sur mer, ptais non vaincue, et conservant encore, avec une armée de cinq cent mille hommes, l'espoir d'une revanche militaire, la Russie conclut une paix honorable. C'est la fin d'une lutte gigantesque et sanglanle qui élève le japon au rang de pregnière puissance, mais qui, Dieu merci, a'a pas atteint notre alliée dans ses énergies vitales. La Russie reste grande et jorte et si, comms' il y a tout lieu de le croire maintenant surtout que la guerre a cessé une réforme intelligente met mn terme à ses agitations intérieures, ceux qui lui prédisaient une débâcle et qui, (déjà, faisaient bon marché du traité qui pnit nos deux nations, en seront pour la vanité de leurs prophéties dissolvantes. Il en est d'autres dont l'issue de la conférence de Portsmouth Condamne aussi ce que l'on pourrait appeler le snobisme diplomatique. Ce sont ces journalistes français qui se sont imaginé qu'il leur suffisait d'écrire dans une feuille à gros tirage pour avoir le droit de trancher, du haut de leur incompétence, des questions dont il semble bien qu'ils ignorent jusqu'aux premiers éléments. Ne s'étaient-ils pas avisés, ces jours derniers, d'adresser à la Russie d'amers reproches parce qu'elle se refusait à céder devant les prétentions du Japon?.. L'événement vient de prouver qu'elle avait raison de se montrer moins prompte aux abdications que ne l'exigeaient ces grands politiques et qu'en l'occurrence, son intransigeance était de la sagesse....