Extrait du journal

Voici nos députés et sénateurs par tis pour, plusieurs mois. Quoi qu'ils aient ajourné bien des choses assez pressées, personne ne les regrette. Cette année, comme les années pré cédentes, le -départ des Chambres a produit un véritable sentiment de soulagement ; on s'est dit qu'on allait avoir quelques semaines de tranquil lité avec le ministère Méliae, qui en somme continue à être assez bien ac cepté. Suivant l'usage, nous avons eu hier des discours de ministres et d'anciens ministres. Comme il en est question ailleurs, nous n'avons ici qu'à les signaler ; nous nous bornerons donc à dire que le plus important est sans contredit celui de M. Bourgeois à Louviers. L'ex-président du ministère radical ne renonce pas à la lutte. A Marseille, ce sont des députés socialistes qui ont péroré, et ils ont été virulents. La fête, plus ou moins nationale, du 14 juillet s'annonce de façon assez calme ; l'enthousiasme est toujours en baisse. Ce n'est plus maintenant qu'une occasion de promenade, dé bals publics, de tapages, que rien ne distingue beaucoup du mardi gras ou de la mi carême. On peut meme...