Extrait du journal

LA CHAMBRE Séance du jeudi 14 janvier 1897 Avant la séano* La séance va s’ouvrir par un scrutin pour l’élection des quatre derniers secrétaires. 7 ou 8 candidats sont en présence et M. Le Clec’h, dont nous avons donné hier la protestation, a fait imprimer des bulletins portant son nom unique. Dans ces conditions des ballotages sont à prévoir et la constitution du bureau définitif ne sera terminée qu'assez tard dans la >01 .*ée. M. Carnaud, que nous venons de voir, est toujours dans l’intention de déposer sa de mande d’interpellation sur la nomination de M. Doumer et d’en demander la discussion immédiate. Le gouvernement de son côté, serait tout disposé à l’accepter certain qu’il est d’avoir sur cette question une grosse ma jorité. LA SJÈAIVOE3 A 2 heures, le bureau définitif n’étant pas encore constitué, c’est M. le comte Lemercier qui défile entre les deux haies que forme les troupes sur le passage du président à travers la salle des Pas-Perdus. Naturellement, il est suivi du bureau provisoire dont fait partie le musulman de Pontarlier. On se presse bien encore pour le voir passer, s’agenouiller à l’entrée et faire tous les salamalecs d’usage, mais le spectacle est tellement identique à la journée d’ouverture, qu’il y a beaucoup d'in différence et de lassitude dans la façon dont un se porte vers lui. Quand il est p'assé, les commentaires s’arrêtent immédiatement. La curiosité est émoussée. M. Grenier, décidé ment, n’est déjà plus qu’une unité au Parle ment. Personne ne s’en plaint. Après avoir pris possession du fauteuil pré sidentiel, M. le comte Lemercier fait connaî tre que MM. Vacher et Toulouse déclinent toute candidature au deuxième tour de scrutin pour l’élection des secrétaires. Election des secrétaires Il est alors procédé à la nomination des 4 secrétaires. Le scrutin est ouvert à 2 h. 20 et clos à 5 h. 1/4. C’est encore M. Grenier qui debout à la tribune, près de l’urne, reçoit, pour les y mettre, les bulletins de vote émis pour la circonstance, au premier plan, et offert à la curiosité publique. Mais le public qui semble ivoir trouvé suffisants, les renseignements fournis par les journaux depuis deux jours

À propos

Fondé en 1845, le Mémorial judiciaire de la Loire est, comme son nom l’indique, un journal judiciaire. D’abord hebdomadaire puis quotidien, il est rebaptisé L’Avenir républicain en 1848, puis L’Industrie en 1852, puis le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire en 1854, nom qu’il raccourcit quelques quatre-vingt-ans plus tard en Le Mémorial. Collaborationniste, le journal est interdit en 1944.

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