Extrait du journal

Lorsqu’elle était dans son bureau et que des négociants venaient, Jean Berthout leur disait : — Vous pouvez causer devant elle ; c’est mon associé. Ce bonheur fut interrompu tout _à coup. A la suite do ses grands travaux, Jean Ber thout fut atteint d’une maladie de cœur. Me nacé de la rupture d’un anévrisme, sentant la mort sans cesse à ses trousses, il voulut satisfaire un dernier caprice. Il fit son in ventaire, trouva sa fortune insuffisante et se jeta dans le travail avec un acharnement terrible. Il doubla ses affaires parce que Jeanne « devait » être millionnaire. Malgré les reproches de son enfant qui parfois, la nuit, venait l'enlever de son bu reau, il continua. Il fallait que son but fût rempli. Bientôt le million était gagné, net, liqui de ; et an million s’ajoutaient l usine,la mai son, h mobilier. Il songea à se reposer, mais trop tard. Ce dernier effort l’avait brisé. Il mourut au milieu de son usine. Jeanne fut hébétée, écrasée, jusqu’au jour Reproduction autorise :*• • x journaux ayant traité avec M. Calmann Lévy, èdiïvur à Taris....