Extrait du journal

sent du monde. Et Marseille voit ses quais silencieux, ses rues aux magasins clos, devant lesquels passent en hur lant les grévistes intelligents conduits par ces bons Italiens qui se réjouissent de tant de misères et de tant de ruines. Là-bas aussi, comme à Montceau, comme ailleurs, on comprend que cette farce, dont les dindons sont les ouvriers français, a bien assez duré, on veut en jouir ; au besoin on prierait la troupe de s’occuper des intérêts des vrais tra vailleurs français que le maire de Mar seille, occupé à faire arrêter les tram ways par son adjoint.dédaigne par trop. J’en suis certain, c’est le peuple qui fera ses affaires un jour, soit en politique, soit en commerce et en industrie, c’est lui qui réagira contre la tourbe bête ou méchante, cette pâte malléable entre les mains des faiseurs d’émeutes. Para da se disent les Italiens ; fais tes affaires seul ô peuple du travail, im pose silence aux braillards, tu feras en même temps les affaires du pays qui t’en sera reconnaissant. Debey....