Extrait du journal
cachait, parfois, les lettres de sa tante ? Une émotion douce, bonne, envahissait son cœur. Et, plus que jamais, il ressentait cette impression curieuse que son mariage avait suivi de près sa jeunesse, oubliant ses dix apnées de folies, oubliant, surtout cette dernière année où il n’avait vécu quq d’expédients. — Tiens, fit-il brusqueront, en prenant Jeanne et en l’attirant sur lui, tu portes mon nom mjeux quo moi ! Jeanne, pendant tout le repas, se montra joyeuse, presque enfant ; «— Qui reconnaîtrait, en toi, ma petite femme sérieuse, mon petit fort-en-thème ? lui disait Raoul. Jeanne, entre deux rires, lui répondait : — Tu m'as pris mon caractère et tu m’as donné le tien. Tu es l’homme, le maître. Je n’ai plus besoin de songer aux difficultés de la vio, puisque tu es là et que tu nio dirige ras toujours. Tu prétends que tu étais fou, autrefois : tu es devenu sérieux, c’est mon tour d’être folle. Cette jeune femme d’un naturel grave, presque viril, se faisait enfant pour s'im planter plus complètement dans l'amour de son mari. Et elle l’estimait, elle l’admirait, comme autrefois elle avait aimé et admiré son père. — On dit que le mariage est une loterie, lui dit-elle, Si cela est vrai, j’ai eu le bon lot, •_ Tu es donc vraiment heureuse,...
À propos
Fondé en 1845, le Mémorial judiciaire de la Loire est, comme son nom l’indique, un journal judiciaire. D’abord hebdomadaire puis quotidien, il est rebaptisé L’Avenir républicain en 1848, puis L’Industrie en 1852, puis le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire en 1854, nom qu’il raccourcit quelques quatre-vingt-ans plus tard en Le Mémorial. Collaborationniste, le journal est interdit en 1944.
En savoir plus Données de classification - berthout
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