Extrait du journal

Lcs lettres suivantes viennent sues à M. Jules Ferry : Bordeaux, 7 octobre, e Mon cher ami, « Je suis obligé de rester ici, parce que je fais lundi soir une conférence au profil des ouvriers incendiés. Je partirai donc pour Paris la semaine prochaine. Vous savez et tous mes amis savent quels sont mes sentiments sur la conduite du pou voir, et sur les devoirs qu’une telle conduite nous impose. Nous sommes tous d’accord pour revendi quer énergiquement les droits du pays, et celle revendication nous sera facile, car outre la justice absolue, nous avons pour nous la loi écrite. Ce sera un spectacle unique dans l’Iustoire, une loi faite contre nous, défendue par nous contre ceux qui l’ont faite. « A vous de cœur. • Jules Simon. » Dijon, 7 octobre 1809. Mon cher ami, * Vous avez eu une bonne pensée en provo quant nos collègues et l'opposition à se réunir à bref délai à Paris. « J’accepte le rendez-vous, je me tiens à votre disposition, mais je voudrais que vous fissiez mieux et plus encore en fixant le jour de la réunion. Pour cela concertez-vous avec nos collègues en ce mo ment à Paris. « Le situation est grave, elle exige de notre part un examen attentif, et une sérieuse délibération. t « Le pouvoir personnel ne veut pas céder, il essaie de nouveau d’dgir selon son caprice et en maître : vaincu dans les élections, il tente de pren dre une revanche....