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Mercure de France, 1 décembre 1901

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Mercure de France
1 décembre 1901


Extrait du journal

Il n’y a pas de chanson plus gaie et plus allègre ; il n’y a pas de rêverie plus pénétrante et attristée. L’œuvre de ce poète, d’un charme divers, est telle qu'un souriant visage voilé de pensive mélan colie. La poésie de Vielé-Griffm séduit d’abord par son élégance et sa grâce parée. Puis on l’aperçoit très complexe, ardente, morne, joyeuse, douloureuse et réfléchie, et, dans sa douceur même, très passion née, dans son intime recueillement très émou vante. Elle est digne encore d’admiration pour le noble souci d’art qu’elle révèle. On la sent uniquement attentive à l’idéal qu’elle entrevoit et dont elle dé daignerait de se laisser distraire. Elle n’est point curieuse de popularité et elle ne cherche d’autre as-...

À propos

Fondé en 1890 par l’ancienne rédaction de La Pléiade, Le Mercure de France devient sous la direction d’Alfred Vallette une autorité dans le monde littéraire et artistique. Héritier du Mercure Galant et des deux premières versions du Mercure de France, cette série moderne du journal étend son assise au travers d’une société d’édition publiant les principaux auteurs des diverses avants-gardes littéraires de l’époque. La revue paraît quant à elle jusqu’en 1965.

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