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Moniteur algérien, 8 février 1832

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Moniteur algérien
8 février 1832


Extrait du journal

reçus, seront enregistrés dans les trois mois du décès du testateur à la diligence des héritiers ou exécuteurs à peioe de la même amende. Les procès-verhaox de vente des commissaires priseurs seront enregistrés sous la même peine, dans le même délai. Les huissiers présenteront leurs actes à l’enregistrement, dans les deux jours de la date, à peine de cinquante francs d’amende, également par chaque contravention. Article trois. Il ne sera délivré aucune expédition, ou copie, ou ex trait des actes ci-dessus, avant l’enregistrement, à pein» de cinquante francs d’amende ; et de plus forte peine s’il y a lieu. En cas de récidive , l’amende sera triple, et le contre venant, s’il est fonctionnaire public ou officier ministériel, pourra de plus être destitué ou sa destitution provoquée. Article quatre. t TARIF DES DROITS. $. 1er- Droit fixe d’an franc Tous les actes des huissiers, de quelque nature qu’ils soient, sauf les actes d’appel. §. Droit fixe de deux francs. i° Les inventaires mobiliers par vacation de trois heures. 2° Les jugemens de justice de paix. 3° Les ordonnances des présidens de tribunaux, autres que celles de permis d’assigner, qui ne seront assujetties ni à la formalité ni au droit. Les actes faits aux greffes des .tribunaux. 5° Les actes passés en brevet devant notaires, ne conte nant ni obligation, ni libération de sommes dues....

À propos

Le Moniteur algérien fut fondé en 1832 par Louis-André Pichon, un des premiers, et éphémère, intendants civils d'Algérie. Historiquement deuxième journal d'Algérie, il s'agissait du "journal officiel de la colonie " qui publiait toutes les annonces légales et judiciaires liées à la jeune colonie française d'Afrique du Nord, avant qu'elle ne devienne légalement un département français en 1848. Le journal disparaît en 1858, mais sera remplacé en 1861 par Le Moniteur de l'Algérie.

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Données de classification
  • alger