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Moniteur algérien, 11 juillet 1835

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Moniteur algérien
11 juillet 1835


Extrait du journal

ARRETES. NOUS, Maître des requêtes au Conseil d’État, Intendant civil des Possessions françaises dans le nord de l’Afrique, Vu les avis officiels qui nous sont parvenus concernant l’apparition du choléra-morbus dans la ville de Toulon, et les délibérations prises par la Commission sanitaire de la ville d’Alger, sous les dates des 26 juin et 2 juillet, en raison de cette circonstance ; Considérant qu’il importe de renouveler toutes les précau tions usitées en cas pareil, soit pour préserver la ville d’Al ger de l’invasion de ce fléau, soit pour procurer aux malades, le cas échéant, les soins et les secours que réclame l’huma nité ; Avons arrêté et arrêtons ce qui suit : Art. Ier. Seront rigoureusement exécutées, à compter du (j de ce mois, les dispositions de notre arrêté du 20 octobre 183/|, concernant les soins préservatifs et curatifs à prendre en cas d’invasion du choléra-mot bus à Alger. Art. 2. Le Commissaire de police, chef du bureau central, est chargé, en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté. Alger, le 3 juillet i835. LEPASQUIER....

À propos

Le Moniteur algérien fut fondé en 1832 par Louis-André Pichon, un des premiers, et éphémère, intendants civils d'Algérie. Historiquement deuxième journal d'Algérie, il s'agissait du "journal officiel de la colonie " qui publiait toutes les annonces légales et judiciaires liées à la jeune colonie française d'Afrique du Nord, avant qu'elle ne devienne légalement un département français en 1848. Le journal disparaît en 1858, mais sera remplacé en 1861 par Le Moniteur de l'Algérie.

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Données de classification
  • lepasquier
  • alger
  • afrique
  • toulon
  • france
  • conseil d'état