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Moniteur algérien, 18 juillet 1835

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Moniteur algérien
18 juillet 1835


Extrait du journal

NOUS, Maître des requêtes au Conseil d’Etat, Intendant civil des possessions françaises au nord de l’Afrique; Vu les rapports qui nous ont été adressés, et desquels il ré sulte qu’un grand nombre d’individus se baignent habituelle ment sur divers points fréquentés par le public ; Voulant mettre un terme à cet usage contraire à la décence, Avons arrêté et arrêtons ce qui suit : Art. itr. Il est interdit à tout individu de se baigner dans l’enceinte du port, aux abords du Môle ou de la Santé, non plus que sur les plages renfermées dans l’enceinte de la ville. Art. 2. Les contrevenans seront arrêtés et conduits au bu reau central de police, pour y déclarer leurs noms, prénoms et demeures , et il sera rédigé contre eux des procès-vçrbaux qui seront remis à M. le Procureur-Général, afin de provoquer les condamnations à une amende de cinq francs; le tout sans...

À propos

Le Moniteur algérien fut fondé en 1832 par Louis-André Pichon, un des premiers, et éphémère, intendants civils d'Algérie. Historiquement deuxième journal d'Algérie, il s'agissait du "journal officiel de la colonie " qui publiait toutes les annonces légales et judiciaires liées à la jeune colonie française d'Afrique du Nord, avant qu'elle ne devienne légalement un département français en 1848. Le journal disparaît en 1858, mais sera remplacé en 1861 par Le Moniteur de l'Algérie.

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Données de classification
  • lepasquier
  • alger
  • afrique
  • môle
  • conseil d'etat