Extrait du journal

Qu'il s'agisse du héros du Martyre de l'Obèse, une simple amusette à laquelle s'est diverti l'écrivain ; du Vitriol de Lune ; du sergent Lèbre tué par l'amour dans Au Capucin Gourmand ; ou même de ce lugubïHï Lazare enlisé dans Ja plus ténébreuse des folies, la vie circule tout au long des pages. Les héros du drame ou de la comédie sont là devant nous ; on les voit, on les touche, on devine les pensées qu'ils n'osent avouer. Et, pourtant, le romancier n'insiste pas ; il se défend d'appuyer ; c'est d'un crayon léger, en procédant par petites touches, qu'il dessine ses types et qu'il les anime. Car tout est là pour Béraud : animer....