Extrait du journal

blicaine ou du libéralisme en général se re fusent à prendre au sérieux le César dé- | classé. Mais c’est la lecture des journaux ita lien qui a dû surtout mortifier _ le prince Napoléon : son nom a éveillé jadis de vives sympathies au delà des Alpes; il est allié à la famille de Savoie; il a rendu à l'Italie quelques services; il était l'intermédiaire nécessaire entre feu Napoléon. Ili et VictorEmmanuel. Tous ces titres et tous ce s‘souvenirs n’empêchent pas la presse italienne de faire chorus avec les autres organes de l’opinion en Europe et de signifier claire ment à Plonplon qu'il ne peut compter dans son malheur sur la moindre sympa thie de la part du gouvernement ou de la population de la péninsule. Ainsi, le Dlritlo, organe du ministère des affaires étrangères, repousse avec énergie l’hypothèse, émise par quelques journaux bonapartistes, que le gouvernement italien ait pu, avant ou après, exprimer une opi nion quelconque sur les événements qui viennent de se produire en France. La Ri(ormat qui n’est pas suspecte de sympathie pour la République française, envisageant l’éventualité de la venue en Italie du prince Napoléon, dit qu’il y sera accueilli comme le serait un hôte quelcon- | que, plus ou moins sympathique en pays j civilisé. . | « Mais il faut qu’il sache, dès à présent, ajoute la Riforma, qu’il se trouvera dans un pays qui, pour rien au monde, n’est dis posé à laisser croire qu’il le soutient dans ses aspirations. L'Italie considérerait com me un danger la probabilité même la plus lointaine de l'avènement au trône du prince Napoléon, et ne supporterait de sa part au cun acte qui pourrait la faire considérer comme coupable de complicité. *...