Extrait du journal

rw Qui est-il, comment est-il, que faitil ? On ne nous en souffle mot. * Oh ! pour M. Wilson, on n’hésite pas. C’est un homme politique, il est compro mis, « il en a vu bien d’autres », on peut taper sans crainte. Mais M. de C...! » M. de C... c’est autre chose. On ne peut pas, comme cela, tout de suite, dire son nom. Et c’est pourtant le seul qu’il impor terait de connaître si cette affaire avait l’ombre de vraisemblance. Le système des inconnues » D’ailleurs il serait peut-être temps de mettre un terme au système des inconnues, des X..., des Y... et des Z..., qu’ils s’appel lent B..., de C... ou R.... ” La chose est vraiment trop commode. On vient nous dire : « Voilà, il y a un mon sieur qui sait la vérité, c’est un magistrat du sud-ouest, que sa femme a trompé en 1876. Cht rchez le magistrat i » Quand on est si bien renseigné on nomme le personnage qu’on met en cause. C’est bien simple. » De deux choses l’une : ou l’on ne sait rien de précis et on doit se taire, ou l'on connaît la vérité, et on doit la révéler. » Les reporters à court de « copie » se re tranchent derrière le «secret professionnel» quand les magistrats les interrogent, c’est une vraie fumisterie. v » Du moment que les journalistes s’assi milent à des policiers, ils doivent compte de leur enquête à leurs chefs indirects : les gens de police et les magistrats-': » Telle est mon opinion, cher mon sieur. » La victime En nous reconduisant,notre interlocuteur dit enfin : — Quant à la victime, mon Dieu, il est bien évident aujourd’hui que ce mal heureux Barrème était voué au fer d’un assassin. ^ — Comment cela ? — Ne lui en a-t-on pas trouvé seize ou dix-sept depuis qu’il est mort ? » C’est sur cette boutade que nous primes congé. ...