« Nos excellents députés, après avoir promis toutes sortes d'économies en 1910, ont augmenté la dette publique en quatre ans de un milliard 400 millions. Il est donc matériellement impossible, sans impôts nouveaux, d'équilibrer le budget. »
« Il y avait [...] un moyen bien simple d'équilibrer le budget, c'était d'imiter l'Allemagne qui a voté un impôt spécial, dit impôt de guerre et qui ne frappe que la richesse.
Avec l'impôt sur le luxe, sous toutes ses formes, sur la richesse et sur l'alcool, comme boisson, mais non comme consommation familiale, avec une taxe extraordinaire sur les étrangers résidant ou travaillant en France, on pouvait trouver les millions versés pour l'équilibre du budget.
Par voie d'extinction, on pouvait, tout en diminuant le nombre des fonctionnaires, payer plus cher les autres et exiger d'eux un travail plus considérable. »