Extrait du journal

IKxposition îinivcrsicüle. Lorsqu’on 1819 l’honorable M. Buffet, proposa l’admis sion des produits étrangers* l’exposition française,beau coup de bous esprits, favorables en principe à cette me sure, furent arrêtés par les frais qu’elle entraînerait ; il fallait voter d’abord un million et ce crédit devenant in suffisant, il aurait fallu, pour ne pas laisser avorter cette entreprise commencée, ce qui nous eût rendu la risée de l’univers, le doubler et le tripler ... peut-être Car en France c’est toujours le trésor qui doit faire les frais et l’on sait combien sa situation était alors prospère ! En Angleterre, une compagnie s’est formée , elle n’a réclamé de l’Etat aucune subvention ; elle a construit le palais de cristal, elle a administré , surveillé , gardé les immenses richesses contenues dans ces vastes galeries et pour conclusion réalisé d'immenses bénéfices. Celteemreprise colossale menée abonne fin, ajoutai: un nouveau fleuron à la glorieuse couronne, industrielle de la vieille Angleterre, devenait pour son commerce, une source de bénéfices incalculables. Un tel résultat est, de l'autre côté de la Manche, ap préciée sa juste valeur, et les promoteurs de l’exposition, les hauts personnages qui l’ont patronée recueillent, outre leurs dividendes, le tribut de reconnaissance du peuple Anglais ; le prince Albert, lord Granville , etc. ont vu doubler leur popularité. Qu’une compagnie se fût en France formée dans le mê me but quelle situation différente ? Difficulté de réunir...