Extrait du journal

— Il est vrai ; et voilà ce qui me confond ! — Eh bien ! nous pensons continuer notre route avec le même succès jusqu’au chaleau de Coucy. — Mais, sire, à peine auriez-vous fait cent pas de plus, que d'autres dangers vont se présenter, auxquels nulle prudence humaine ne saurai! vous soustraire. — Je suis curieux de les connaître, ceux-là, mon brave ami ! — Sire, à partir de ces rochers, des sentinelles sont postées de tontes parts dans la forêt : le premier cri d’a lerte poussé à votre approche irait, en moins de dix minutes, de sentinelle en sentinelle, retentir aux oreilles de leur terrible maître. — Ce n’est là qu'un des obstacles les plus ordinaires, attachés à toute expédition. — Mais qui peut avoir ici des conséquences funestes, qu’il n’aurail pas ailleurs. — Que veux-tu dire ? — Vous êtes maintenant, sire, à un mille du château de Coucy : or, c’est à cette distance qu'aboutissent la plupart de ses issues souterraines; vous avez donc à craindre d'être, à l’instant où vous vous y attendrez le moins, en veloppé par une légion de vos ennemis, qui trouveront aisément moyen de vous attirer dans quelque embûche, et ue, du reste, sur un terrain où vous n’avez pas la liberté e vos mouvements, vour ne pourrez comblitre sans cou rir grand risque à tuut moment d’être englouti dans les abiineg cachés sous vos pas. Celle réflexion judicieuse fit impression sur l’esprit du roi. — Mais, demanda-t-il, sais-tu où sont situées, dans la...