Extrait du journal

Le correspondant romain du Journal des Débuts lai de passer parfois des vérités utiles à connaître ; il reproduit les informations de YOpinione venues de Berlin, et dans lesquelles tout bon Français pourrait apprendre son devoir. « La pensée dominante de la Prusse, est-il dit, > sera désormais d’empêcher que la Maison de > Bourbon soit rétablie en France, et elle appuiera, > par conséquent, toute autre combinaison, » Nous le savions déjà, surtout depuis le procès de M. d’Arnim: mais du moment que ce dessein de vient un but ouvertement poursuivi par notre im placable ennemi, il faudra bien que notre pays finisse par y voir clair. Nous serions le dernier des peuples si nous écartions le gouvernement qui, d’après le sentiment de notre ennemi, peut seul nous relever, et si nous donnions nos préférences à ce qui nous est recommandé par les Prussiens. Or, les Prussiens veulent que nous vivions en Républi que ou que nous retournions à l’Empire. C’est sur tout notre retour à l’Empire qui plairait aux Fiussieus. Voilà la combinaison que M. de Bismarck se propose d'APPi yer. A moins d’anéantir tout bon sens et toute logique humaine, il faut donc conclure que quiconque en France repousse la Maison de Bourbon aime net ve patrie à la façon dcM.de i!:‘:nîirî'ck ; il peut y avoir encore place pour les passions, il n'y a plus de place pour les illusions. Se tromper volontairement, c’est plus qu’une erreur; quand il s’agit de son pays, c’est un crime....