Extrait du journal

de la neuvième année1 Horribles monstres, ees conserva teurs haletant à la tuerie pendant une semaine, puis, dix ans sans relâche, distillant l'agonie. Qui sait si nos malheureux amis ne vont pas trouver la misère assise à leur foyers. Et que deviendront les bannis? Il faut que la conviction s’implante dans tous les esprits que des dommagesintérêts considérables sont dus par les persécuteurs aux persécutés. Le parti républicain a trop longtemps pris l’habitude de la souffrance imméritée sans réparation, et la faction monarchique celle de la violence criminelle sans châtiment. Tant que l’idée de pleine et complète justice pour les martyrs et contre les bourreaux n’aura pas pris corps dans les faits, la cause du droit sera sous les pieds. Il ne faut pas l’y laisser. Voilà ce que le cri public doit proclamer par toute la France. Faites, je vous prie, à tous nos arrivants mes souhaits de bienvenue. L’heure des réparations sonnera, j’en ai le ferme espoir. Nous n’allons pas oublier qu’elle ne sonne jamais toute seule. » 5° Des souhaits de bienvenue adressés par H. Rochcfort et par des communards de Genève, aux rapatriés ; 0“ Le retour des déportés, lettre de Brest qui critique l’administration de M. Andrieux ; 7° Un bulletin politique démontrant que la phrase de l’abbé Grégoire « le roi est dans l’ordre moral ce qu’au physique est le monstre » est une' vérité devenue banale aujourd’hui. Exemple: la Russie!... Nous n’insistons pas ; il suffit de constater les odieuses excitations et de livrer aux méditations des esprits sérieux, à l’indignation des cœurs patrio tiques les faiblesses d’un pouvoir qui les tolère. E. Robert....