PRÉCÉDENT

Gazette nationale ou le Moniteur universel, 10 septembre 1876

SUIVANT

URL invalide

Gazette nationale ou le Moniteur universel
10 septembre 1876


Extrait du journal

avec quelques broderies nouvelles. Cette bouche d’or insista sur >a mésaventure du neveu renfermé avec un mort et sur le pi teux état où les gens qu’il appelait par les croisées 1 avaient trouvé au matin. T- us deux ne s’aperçurent pas que Mme R tzus, qui s’était laisse retomber sur sa chaise, avait fermé les yeux et que ses bras s'en allaient inertes le long d ; sa robe. Ils par laient encore quand elle revint d* cette défaillance, qui n’avait pas eu de témoins. Son cœur, en recommençant à battre, lui déchira le sein : — Charles, mon fils! murra ira t elle ; je t\cousais et tu souffres 1... Mon D.eu, avez-vous permis que dans son égare ment. ... ? Elle n’osait achever sa pensée... Pour tant ce couple de bavards qui l’avait rem plie d’une si terrible inquiétude put voir que c’était une petite femme de tête, à la différence de ce jeune Bazus dont ils ve naient de lui conter l'histoire, sans se douter qu’elle fût sa mère. Elle de manda de nouveau sa route pour arriver chez un personnage puissant qui était né dans le pays de Carcassonne, que les Bazus et les Peyrade condescendaient depuis lors à regarder comme un de leurs alliés, et qu’elle allait prier de diriger des recher che?' pour retrouver les traces de l’enfant perdu. Chemin faisant, elle entra dans un de ces riants magasins dont la devanture est peinte de noir et de blanc comme un catafalque, et qui portent pour enseigne t Au cyprès, — ou : A l’Immortelle 1 Mme Bazus s’accommoda d’un habit com plet de grand deuil, qui n’allait d’ailleurs ni a son air Di à sa taille, et fit sa pénible visite. Quant à celle qu’el e voulait faire à sa nièce, la pauvre frmme n’tut point le cou rage de ne pas l’ajourner au lendemain. Le soir même, on vint lui dire que Charles! était rentré à son hôtel. Mons Bazus fut en même temps averti de la présence à Paris de sa mère; il attendit. Il n’était pas trop en peine d’expliquer son étrange fuite de quatre jours. Feu le colonel Peyade le jugeait bien, quand il...

À propos

Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.

En savoir plus
Données de classification
  • gladstone
  • charles
  • faust
  • peyrade
  • mons ba
  • glads
  • paul perret
  • coletté
  • maurice
  • trou
  • bazus
  • angleterre
  • europe
  • paris
  • lyon
  • toul
  • france
  • vienne
  • russie
  • turquie
  • sénat
  • moniteur universel
  • journal officiel
  • m. g
  • parti libéral
  • chambre des communes
  • assemblée nationale
  • parti républicain
  • la république
  • m. s