Extrait du journal
Lady Cowley ne recevra pas le samedi 11 avril. — Le préfet «le la Seine ne recevra pas le samedi, il avril — Les souscriptions reçues au trésor depuis le 30 mars dernier en faveur des victimes des inondations s’élèvent à la somme totale de 4,194 fr. 16 c. Celte somme se compose de : i° 3,523 fr. 91 c. provenant des départements ; h*1 -S c- représentant le produit des souscriptions recueillies par le gouverneur des établissements français dans l'Inde, et transmis aux finances par l’intermédiaire de M. le ministre de la marine et des colonies ; 3° 20 fr. adressés à M. le caissier payeur central du trésor public par un anonyme. I n orage, qui peut être considéré comme le premier que la capitale ait vu de l’année, a signalé la journée du vendredi saint à Paris. Ce n’est guère que vers six heures du soir que s'est opéré le changement de temps , annoncé par un violent coup de tonnerre, suivi «le plusieurs autres. Jusqu'à cette heure un public nombreux avait pu envahir les Champs-Elysées et le Bois de Boulogne pour jouir du dernier jour de la promenade de Longchamp, éclairé par un radieux soleil de printemps. L’avenue de 1 Impératrice et les allées du Bois étaient encombrées de cavaliers et d’équipages. Heureusement chacun rentrait lorsqu’une pluie abondante, mêlée de grêle est venue, en moins de quelques minutes’ inonder les rues de la ville, dans les quartieis bas notam ment. A sept heures, l’orage était terminé. — On lit dans VEre impériale de Tarbes : Dimanche der nier, vers quatre heures et demie du soir, un orage, venant du sud-est, a éclaté sur notre ville et sur les environs. La pluie est d’abord tombée par torrents ; puis est venue la grêle. Elle s’est précipitée avec une rapidité et une violence peu communes, et ses grains volumineux et serrés ont, en peu d instants, couvert le sol d’une com be épaisse. Les toits et les murs étaient frappés avec une telle force, que, dans les maisons, on entendait un bruit assourdissant, comme si les ardoises et les tuiles avaient reçu les projectiles d’une fusillade. Sauf le débordement des ruisseaux dans un grand nombre de rez-de-chaussée «'t une passagère inondation dans quel ques rues, cet orage n’a pas occasionné, dans la ville , de dommages notables. Il n’en a pas été de même à l'extrémité du taubourg «le Pau, où la toiture de plusieurs maisons, et particulièrement celle de la chapelle Sainte-Anne , ont. éprouvé d'assez grands dégâts. Mais c’est dans la plaine , à partir de ce point jusqu'aux approches de la commune d lbos, que, sur les deux côtés de la route, les ravages ont été surtout considérables. Les champs étaient comme criblés par les grêlons d'une énorme grosseur. Toutes les récoltes naissantes et les arbres fruitiers ont beaucoup souffert. Heu reusement nous sommes encore dans une saison où le mal fait aux récoltes peut se réparer. Pour donner une idée d«> la violence avec laquelle l’orage a sévi dans cette direction, nous rapporterons le fait suivant, qui nous est garanti par un témoin oculaire : Les chevaux d’une diligence venant de Pau ont été. tellement maltraités par la grêle, que lorsqu'ils sont arrivés à Tarbes, ils étaient énervés de courbatures et avaient plusieurs parties du corps contusionnées et meurtries. Le même jour, au moment où l'orage qui a éclaté pon dant les vêpres sévissait avec la plus grande intensité, une scène «le panique a eu lieu dans l'église Saint-Jean. Au mi lieu du fracas produit par la grêle contre les vitraux et par le mugissement de la tempête, on entendit comme un bruit de pierres tombant dans la galerie qui remplace la thipello des Pénitents. Un cri d'alarme se lit entendre : « L’église tombe ! » Aussitôt la foule s'est précipitée dans le sanctuaire et vers les issues en poussant des cris de terreur. Plusieurs personnes se sont évanouies, d'autres ont été renversées et foulées au pieds; heureusement il n’est point résulté de blessures graves de ce pêle-mêle indescriptible. La cause de toute cette émotion était cependant peu sé rieuse : quelques fragments d’un plafond hoyé par l’averse, sous le porche d’entrée, s’éta ent détachés et étaient tombés sans atteindre personne, et l'assistance en a été quitte pour une aspersion diluvienne, qu’elle estaHée sécher en plein air. — Un violent incendie a éclaté avant-hier, après midi, vers quatre heures, dans la cour du Cheval-Blanc, à l'entrée...
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
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