Extrait du journal

Espagie. Dans la séance de la chambre des députés du 16 novembre, le président du conseil des ministres, répondant à une interpellation de M. Valero v Soto, s’est exprimé en ces termes : Il n’y a pas eu de puissance étrangère inter venant d’aucune manièie dans le différend entre le Maroc et nous. Le gouvernement n’accepte rait dans ces questions la médiation d’aucune puissance. Aujourd'hui il n’existe plus de traité de paix avec le Maroc que celui signé en avril dernier. En conséquence, le gouvernement n’a pu examiner si une modification, dans le cas où elle aurait lieu , aurait besoin ou non du concours des cortès. D’après le traité, le Maroc devait verser en quatre termes les 400 millions de l’indemnité. Il a fait le premier versement, et avant la réalisation du deuxième, l’ambassade est venue, non pour re fuser l’exécution du traité, mais pour demander du temps et une prorogation de délais, attendu l'impossibilité où 1 on se trouvait de le liquider à temps. Quelques négociations à ce sujet oui été suivies entre notre envoyé à Tanger et le gouvernement marocain qui a insisté sur la difficulté matérielle de faire son versement en peu de temps. Les né gociations ont abouti à l’indication de la somme de 250 millions eu effectif. Le sultan négocie à Lon dres un emprunt pour cette somme. En môme temps il s’est engagé à déposer à Mogador 2 mil...