Extrait du journal

Attention, madame, il y a un pas . Donnezmoi votre main, je vous prie... 1! ne Tait pas très clair ici... Et puis vous êtes essoufflée... La montée fut très dure... Soyez fièreïpourtant, car votre mari est loin derrière nous. ...C'est, dites-vou>, parce que vous êtes plus curieuse que lui que vous aviez hâte d’être arrivée... Ne vous excusez pas, il est chez les femmes, comme chez les hommes du reste, des curiosités moins hautes, sans jeu-de mots. Le panorama que vous voulez contempler en vaut d'autres plus vantes. Vous avez eu non seule ment l’esprit avisé, mais le goût bon en déci dant cette ascension... Ah ! voici votre mari... Si vous voulez bien avancer encore.... Madame... N’ayez pas peur. Appuyez-vous sur mon épaule. Hop là ! La banquette est franchie ! En voilà mit autre... Hop la ! ça y est. Asseyez-vous maintenant et regardez, contemplez, admirez... Nous som mes ici dans les tribunes du Palais-Bourbon. Je ne puis pas parler, je ne puis que chu choter, et pas trop fort, car je me ferais ex pulser par l’huissier. Voyez-le, il nie guette, là, derrière la colonne, dans l’ombre. Il n'a pas l'air commode. Il doit être-à cheval

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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