Extrait du journal

nent, rendu Paris, à 190 francs, soit 4 fr. OS le kilo. Or, ce matin, ma femme me rapporte les prix suivants pratiqués par le boucher le moins cher de ma résidence : gigot, 22 francs le kilo ; côtelettes, 2rt francs. D'où un écart, pour la première denrée, de fr. 17.94, et pour la seconde, de fr. 21,94... Je souhaite que votre série d’articles ait quelque portée. Nous ne pouvons plus continuer à subir les prix qui sont tolères actuellement, le dis nous, car l'ap partiens à cette classe d’individus dits Fran çais moyens, ruinés par la guerre, par l’infla tion, par les mesures de salut public (je suis fonctionnaire), et il serait temps de se sou venir que le mouton, pas celui dont je parlais, est terrible quand il devient enragé. » N’est-ce pas ce que nous avons toujours rapporté, avec cette différence que, chez les producteurs de la terre et de la mer, on nous a dit carrément : < Si ça ne change pas... on va à des élections communistes. » Le problème des fonds de commerce...