Extrait du journal

de leurs chambres syndicales, la réalisation de leurs demandes. Dans, la grève actuelle, les politiciens, prenant la place des Vrais ou vriers, sont entrés immédiatement en scène. Alors, tout espoir d'entente a été perdu. Ja mais dans un pays civilisé on n'a fait appel aussi directementaiaviolence et on n'a poussé aussi ouvertement les ouvriers aux moyens extrêmes. Dès le premier jour de la grève, des provocations au meurtre et au pillage se sont l'ait entendre. « Vous êtes 20,000, s'écriait à la » tribune un des principaux orateurs des ré » unions publiques, et il ne se trouve pas » parmi vous dix hommes résolus pour jouer » du couteau et l'aire leur affaire aux patrons. » Vous êtes donc des lâches! » En présence de pareilles excitations, on ne s'étonne plus que les ouvriers aient recours à des moyens qu'ils n'avaient guère employés jusqu'alors, etque, imitant l'exemple des gré vistes de Charleroi, ils envahissent les chan tiers et obligent à cesser la besogne, leurs ca marades désireux de travailler. Nous re produisons plus loin une circulaire de M. lu préfet de police, de laquelle il semble.ré sulter que le parquet hésite à réprimer quel ques-uns de ces actes de violence, et qu'il ne considère comme tombant sous le coup de l'article 414 du Gode pénal que les voies de fait commises directement sur les personnes, non pas les destructions do tombereaux •ou. d'outils. Cette interprétation ferait la partie trop belle aux grévistes. Nous espérons bien qu'elle ne prévaudra pas....