Extrait du journal

et-Oise, imagine-t-on qu'ils aient la ma jorité dans ce département? Ils espèrent simplement, par le jeu des plus fortes moyennes, profiter des divisions qu'ils es-' comptent dans le parti modéré. En pareil cas, il nous semble impossible de laisser se prolonger jusqu'au scrutin des séparations si périlleuses. Les grandes associations politiques, la Fédération répu blicaine, l'Alliance démocratique, ont ici un rôle utile à jouer. Elles peuvent inter venir entre des candidats qui éprouve raient peut-ctre quelque embarras de pren dre eux-mêmes des initiatives. Elles peu vent faire appel à des nécessités politiques bien plus importantes que les questions personnelles et les préférences locales. Elles peuvent réussir à rapprocher des listes séparées, mais non rivales au fond, et même, en vue d'une liste unique, intro duire dans leur combinaison cet esprit proportionnel auquel la loi a mesuré si avarement la place. Il y aurait quelque chose, de déprimant à voir des départe ment où l'élément national domine finir, en raison de divisions éphémères, par avoir une représentation où le communisme au rait une part inattendue et absolument dis proportionnée. Si on veut faire de la politique et obte nir.des résultats, il ne faut pas laisser au hasard la solution des difficultés qui peu vent se présenter. Le gouvernement a ré cemment montré lui-même ce que réclame l'union, et ce pi-écédent doit être retenu. M. le président du Conseil, pour consti tuer son ministère, n'a pas craint de faire appel à des hommes qui n'avaient pas tou jours voté pour lui ni comme lui, mais qui avaient des idées analogues sur les grandes directions de nos affaires, et il s'en est expliqué loyalement. Cet exemple de ce que peut la volonté d'union mérite d'être suivi....