Extrait du journal

Le Conseil des ministres a décidé hier que les Chambres seraient convoquées le 12 octobre. Il a eu raison, à notre avis, de fixer une date prochaine. Ce n'est pas le travail qui manquera au Parlement. Deux grands sujets réclament son attention : le budget et la politique extérieure. Et entre les deux il y aun rapport que tout le monde connaît. Le Sénat, en outre, devra s'occuper de la loi de recrutement votée par la Chambre. Dans ces conditions, il y avait un intérêt évident à ne pas retarder la convocation du Parlement. La responsabilité du gouvernement se trouvait ici engagée, car c'est à lui que re vient le droit de décider s'il y aura -une session extraordinaire et à quelle date elle aura lieu: La session ordinaire commence régulièrement le second mardi de janvier, et tant qu'elle dure c'est le Parlement qui choisit lui-même les dates où il se proroge, puis où il se réunit. Mais, pour la ses sion extraordinaire, lè pouvoir exécutif tient de la Constitution la prérogative de la décider. En généra), elle commence à la fin d'octobre. En fixant la date du 12, le gouvernement à montré qu'il tenait compte" des circonstances où nous nous trouvons et de la nécessité de ne pas perdre du temps....