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Journal des débats politiques et littéraires, 24 septembre 1895

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Journal des débats politiques et littéraires
24 septembre 1895


Extrait du journal

le pays a subi ce régime sans en trop souffrir, ou du moins sans se plaindre. Divers symptômes tendent à prouver que l'ère de patience indéfinie est close; D'une part, on se rappelle les protestations très vives qu'a soulevées M. le président du Conseil en énumérant dans son discours de Bordeaux les impôts nouveaux que le gouvernement avait l'intention de créer, et, d'autre part, le temps d'arrêt que su bit la rentrée des impôts prouve bien que le pays surchargé outre mesure com mence à demander grâce. ' Et le pays n'a pas, toft. Aujourd'hui, il faut changer dé système. S'il y a encore des économies à faire, qu'on les fasse: c'est évidemment par là qu'il faut com mencer. Plus un budget est gros, et plus, quoi qu'on en dise, il est compressible. Mais lés économies ne suffiront pas pour combler le déficit. Â supposer que la commission et là Chambre soient résolues à en faire, et même de sérieuses, il est manifeste qu'elles ne rétabliront pas l'é quilibre entre les recettes et les dépenses. Il faudra prendre un parti plus énergique et plus radical, Georges Michel....

À propos

Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.

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