Extrait du journal

lui. Mais il est déplorable que le président de la Chambre soit tenu en vassalité par un groupe dont le principal objectif parlementaire est de-troubler les séances. Déjà au début de la législature, quand les . . socialistes se sont emparés sans façon dés pupitres à leur convenance, sans tenir compte des droits anté rieurs de leurs collègues, on a pu s'étonner de voir que cette forme d'aetion directe avait été acceptée. 1 , Les socialistes ont compris depuis lors qu'ils n'a vaient pas à se gêner. Et ils ne se gênent pas. Ils se croient permis d'empêcher le chef du gouvernement de s'expliquer devant les représentants du pays. Et M. Brisson ne fait aucun effort pour les rappeler à. une plus exacte appréciation de leurs droits et de leur importance. Il y a un mouvement concerté, de là part d'une petite minorité, pour tyranniser la ma jorité. La liberté de la tribune n'est plus qu'un mot, comme la liberté du travail. M. Brisson, qui n'assure pas la première, est logique en laissant conspuer M. Lépine coupable de chercher à assurer la seconde. Seulement, la majorité de la Chambre se prêtera-t elle à la continuation de pareils exercices ?...