Extrait du journal

donc, répondez droit sans rien oublier... Qu'avez-vous remarqué sur l'extérieur, le physique, les allures de l'individu, ou des individus qui se sont présentés ici ce matin, en l'absence de M. de Moutey et de son valet de chambre? Claude répondit : Mais je n'ai vu personne. C'est impossible ! Qu'elqu'un est venu. Alors, je n'en sais rien. Je travaillais dans la pièce du fond, et, comme je crai gnais de ne pas entendre sonner, j'avais laissé la clef sur la porte. M. Allevard siffla longuement et fit la grimace. —Diable ! diable ! voilà qui est mauvais. La concierge qui dort, et celui-ci qui n'a rien vu! A ce compte, nous n'apprendrons pas grand'chose, et j'ai beaucoup travaillé inutilement... Voyons pourtant. Il se retourna vers Moutey. Si vous les aperceviez tout à coup sur quelqu'un, vos bijoux, les reconnaîtriez vous? ' Naturellement ! 80n!... Cela vaut mieux!... Eh bien! mais alors , c'est à vous d'ouvrir les yeux, de regarder tout le monde. Notre seule ressource est de dénicher d'abord les objets volés, puisque nous les con naissons, tandis que nous ne connaissons pas les voleurs. C'est logique, n'est-ce pas? o i Quels voleurs? demanda Claude. Mon garçon, un scélérat, que je ne veux pas qualifier comme il le mérite, a dérobé ce matin, dans cet apparte mènt, des boutons en perle, une montre superbe, un cachet... 11 s'arrêta en remarquant que Claude se troublait étrangement. Ce silence subit, l'attention plus per sistante avec laquelle on le fixait aug-, mentèrent le malaise de l'ouvrier. Après...