Extrait du journal

la République a convié les auditeurs à se libérer des passions de partis. v Eë chef de l'Etat souhaite que la France s'efforce de retrouver sa ,santé morale. Si elle l'a un peu per dup, ce n'est pas tout à fait sa faute, fcès traditions si discrètes de l'Elysée épargnent au chef de l'Etat la peine d'insister sur les causes qui ne sont que trop connues et de regarder de trop près ses ministres. M. Louis Marin, qui est plus libre, ne cache pas les fautes d'hier, et renseigne avec ardeur la nation sur les erreurs Commises depuis quelques années et depuis deux ans en particulier. M. Plandin de même signale avec fer meté, que la politique française est Obscurcie et paralysée par l'influence» du marxisme. Il faut en finir avec l'équivoque du Front populaire. Aussi longtemps qu'elle pèsera sur la Ane publique, il n'y aura ni amélioration sérieuse, ni salut durable. Les marxistes ont un mérite que nous leur reconnaissons Volontiers. Ils ne dissimulent pas leur Jeu. Ils sont pour la révolution, pour l'Espagne rouge, au besoin pour la guerre. Ainsi en a décidé Moscou. Us considèrent les radicaux comme des troupes d'appoint sacrifiées, comme des auxiliaires destinés à collaborer bon gré mal gré à leur fièvre de dé molition. Les radicaux ont consenti longtemps à cette duperie q& les conduit à la ruine de leur parti et...