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La Cocarde, 10 octobre 1889

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La Cocarde
10 octobre 1889


Extrait du journal

Si les pauvres gens, les persécutés, les opprimés sont demeurés malgré tout les amis du général Boulanger, c’est que le général leur a montré, le premier, l’étoile d’une République où les Français seraient tous chez eux, qui ne persécuterait personne et qui, affranchie de la domination des ba rons de l’argent, serait surtout la pro tectrice des faibles. C’est le général qui, le premier, a remplacé le vieux cri sectaire : le clé ricalisme, voilà l’ennemi ! par ce cri de bataille sociale : « La haute bour geoisie, embusquée dans le Parlement, voilà l’ennemie du peuple ! » I Le général Boulanger a lancé cette Le général Boulanger est, depuis | idée de l'émancipation du peuple par hier soir, à Jersey» le peuple. Il reste le chef du parti des braves gens et des pauvres gens qui sont allés à lui dès qu’il eut donné la formule de la République généreuse...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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