Extrait du journal
Les fortifications de Paris M. de Freycinet, ministre de la guerre, a reçu, ce matin, une délégation des communes suburbaines, conduite par MM. Yves Guyot, Sigismond Lacroix. Delattre, Achard, Mesu reur, ’i’olain, etc., députés et sénateurs de la Saint?, qui venait l’entretenir de la question du déclassement des fortifications de Paris. M. Yves Guyot a exposé au ministre l’état exact de la question et a indiqué les vœux des communes suburbaines. M. Delattre a traité plus particulièrement de la question de droit. M. de Freycinet a demandé à la délégation de lui fournir un dossier complet de la ques tion et a promis de l’étudier avec le plus grand soin. Le lancement du <* Brésil » (Par dipi-thi di noire correspondant particulier) Toulon, 7 novembre, midi 50. Ce matin a eu lieu à la Seyne le lancement du paquebot le Brésil. Cette opération, faite sous la direction des ingénieurs des ateliers de construction des Forges et chantiers et en présence de nom breuses notabilités de la marine, de la guerre et civiles, a pleinement réussi. On a été favorisé, du reste, par un temps magnifique. Le navire, tout en acier, a été construit pour le compte des Messageries maritimes. 11 fera le service de Marseille au Brésil. Primitivement, il avait reçu le nom de la Bluta ; mais, en souvenir de la pose du pre mier rivet par l’empereur Don Pedro lors de son voyage à la Seyne, il fut débaptisé etchangea son nom avec un bâtiment du même type en construction aux chantiers do La Ciotat. Le Brésil mesure l/«5 mètres de longueur, sa largeur est île là mètres, son creux sur quille à la ligne droite des eaux du pont su périeur est de 11 mètres, le tirant d’eau moyen en charge sous quille est de 0 m -très 70, il jauge 8,080 tonneaux, le volume des soutes à charbon est de 1,350 métrés cuba»; jauge brute 5,069 tonneaux. — A...
À propos
Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.
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