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La Gazette, 4 janvier 1852

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La Gazette
4 janvier 1852


Extrait du journal

Nulle part peut-être plus qu’en Ecosse la déformation D’a jeté ces semences de discorde qui font germer des moissons cruelles de dissensions et de*querétles : quand on soutenait sa foi l’épée à la main, l’Ecosse était un Camp armé, toujours tumultueux. Aujourd’hui, sous le sceptre chéri et redouté de Victoria, le désordre est re monté de la place publique dans les esprits. S’il n’a pas abdiqué, il a du moins désarmé : les religions diverses viteht a côté l’une de l’autre, dans une anarchie pacifique qu’il fiqt déplorer au point de vue de la vérité strate, mais qui est la plus glorieuse- preuve qu’un peuple com prend enfin la libellé et la tolérance religieuses qui ne sont point l'indifférence. Eu Ecosse aujourd’hui, autant d’hommes , autant de sehtiàeasLipais^s^entigiÿqs.se respectent annuellement...

À propos

La Gazette est le tout premier journal français à paraître grâce au soutien du cardinal de Richelieu. Créée en 1631 par Théophraste Renaudot, qui s’était vu octroyer ce privilège du Roi Louis XIII, La Gazette était la seule publication habilitée à annoncer publiquement les nouvelles venant de l’étranger. Il s’agissait de l’organe quasi officiel du Conseil du Roi détenant le monopole de l’information diplomatique et parfois des affaires intérieures. D’abord hebdomadaire, il devient quotidien à compter de 1792.

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