Extrait du journal
« Qu’est-ce qu’une Constitution ? N’est-ce pas la solu tion du problème Suivant : Etant donné la population les mœurs, la religion, la situation géographique, les relations politiques, les richesses, les bonnes .et les mauvaises qualités d’une certaine nation, trouver des lois qui lui conviennent? » a L’homme ne peut faire une constitution, et » nulle constitution légitima ne saurait être écrite. » Jamais on n’a écrit, jamais on n’écrira à priori le b recueil des lois fondamentales qui doivent constituer b une société civile ou religieuse. Seulement, lorsque la b société se trouve déjà constituée, sans qu’on puisse s-dire comment, R-est possible de faire déclarer ou exb pliquer par écrit certains articles particuliers ; mais b presque toujours ces déclarations sont l’effet ou la b cause de très grands maux, et toujours elles coûtent au b peuple plus qu’elles ne valent; b De Maistre. (Principe, générateur des Constitutions politiques.) Au compte-rendu de la représentation par ordre de l’Opéra, il faut ajouter les détails que nous fournit le Constitutionnel : paysage. Sans vos scrupules sur la présentation, vous seriez à coup sûr débarrassé maintenant de votre excé dant de souverains. "’P «*’ Je déclarai à mon sergent que je n’avais pas d'exccdant. — Alors vous avez eu deux fois raison 1 En me disant ces mots, le sergent m’introduisit dans la cour du château de Stirling. . Ce château de Stirling n’est plus maintenant qu’une caserne. ; On ne sait combien de fois, depuis un millier d’années, ce château a été bâti, détruit et rebâti. — Quand on voyait qu’on allait le perdre, on le rasait : c'était plus simple. Les vainqueurs en élevaient un autre à la même place, qui était fort bonne, en vérité. C’est ainsi que le château, — ou la placé — passa des Pietés aux Scots, des Scott aux Northumbriens, de ceux-ci aux Danois, et des Danois aux Anglais qui le gardent. Les Anglais prennent toujours et ne rendent jamais. Jacques V, qui aimait beaucoup Stirling, s’est élevé, derrière les créneaux et les fortes murailles, un véritable palais plein d’élégance et de recherche, où s’épanouit autant qu’elle le peut, sous ce ciel brumeux, la fleur dé-> lies te de la Renaissance... Un roi charmant, ce Jacques Stuart ; le François Ier et le Henri IV de l’Ecosse, le roi du roman et de l’aventure, le héros de la "ballade et le thème aimé de la muse popu laire; cher aux artistes et adoré des paysans ; errant seul dans les bois, frappant à la porte des cabanes et mangeant sa part de venaison défendue, dans la hutte du charbon nier; ayant; comme le Béarnais, le triple talent de boire et de battre,... et l’autre... mais n’ayant ni son habileté ru sée, ni sa profonde science des hommes. Un roi chevalier, quand le temps s’en passait déjà, un prince aimable et bouillant, quand il fallait un roi froidement politique,— la royauté du cœur et de la fantaisie, quand \l f.iliait celle du calcul et de «la tête*„. qualités et défaut» qui se trompaient de siècle 1 Eu un
À propos
La Gazette est le tout premier journal français à paraître grâce au soutien du cardinal de Richelieu. Créée en 1631 par Théophraste Renaudot, qui s’était vu octroyer ce privilège du Roi Louis XIII, La Gazette était la seule publication habilitée à annoncer publiquement les nouvelles venant de l’étranger. Il s’agissait de l’organe quasi officiel du Conseil du Roi détenant le monopole de l’information diplomatique et parfois des affaires intérieures. D’abord hebdomadaire, il devient quotidien à compter de 1792.
