Extrait du journal

ministre des finances, de glisser un mot sur la conversion qu’on no peut pas faire, il ne manque jamais l’occa sion de prouver qu’il est son propre ami à la Bourse, mais qu’il ri’ost pas celui de tout le monde. M. Say a traité ensuite les questions spéciales qui préoccupent la ville de Bordeaux ; il l’a fait, du reste, en homme très compétent. Il a parlé de la République, de ce régime do liberté que nous connaissons. Ministre de la République, M. Say en a fait naturelle ment l’éloge. C’est elle qui le paie, comme disent les républicains. Cepen dant il n’a pas été sans reconnaître que beaucoup de républicains du jour avaient été obligés de faire de grands sacrifices à leurs anciennes opinions en accep tant la République. Il a fallu quelle leur accordât surtout de grandes compensations au point de vue des intérêts pour qu’ils consentis sent à la servir. Ces doctrines moralisatrices peignent parfaitement une époque et un régime. En bas, le peuple est un pçu plus mal heureux qu’il l’était autrefois, mais en haut, nos gouvernants s'enrichissent; ils se sont sacrifiés à la République mais elle les a payés de leur peine, et M. Say trouve cela très avouable et tout naturel. A. Lenthéric. » — EXPOSITION DE BORDEAUX...